Après sept numéros web parus entre 2014 et 2016, tous disponibles gratuitement, L’Infini Détail a sorti son premier numéro imprimé fin 2019 grâce à une campagne de financement participatif.

La rédactrice en chef Pauline Quinonero et l’équipe se sont mis en quête d’un sujet transversal, qui les amènent eux et leurs lecteurs à questionner la nature profonde de notre rapport à l’image en mouvement.

Le terme « sensitif », souvent croisé dans nos lectures, semblait manquer d’une définition précise. Est-ce un cinéma qui fait ouvertement appel à nos sens plus qu’à l’intellect ? Ou encore un cinéma qui représente ces cinq sens ?

La question est vaste et les réponses subjectives. C’est cette subjectivité que l’on a exploré jusqu’à plus soif, questionnant nous souvenirs de cinéma, les traces que des films ont laissé en nous pour aller chercher, au cœur des œuvres, les éléments objectifs qui ont donné leur caractère sensitif à ces longs-métrages. Le dossier va ainsi de Luis Bunuel à Sam Raimi, du Sombre de Philippe Grandrieux au Stoker de Park Chan-wook, nos réflexions étant complétées par un entretien avec les réalisateurs de Laissez bronzer les cadavres, Hélène Cattet et Bruno Forzani, émissaires assumés du cinéma sensitif.

Ce numéro, long de 80 pages, ne comporte aucun espace publicitaire. Projet de passion, il est entièrement financé par sa rédaction et son lectorat. Nous tenons également à remercier l’artiste Gilles Vranckx et son modèle Aline Stevens, dont l’implication et la gentillesse ont permis cette couverture d’un autre monde.
Magazine disponible à la librairie Ombres Blanches Cinéma
Suivez-nous :

